PEINTRE PAR CONVICTION (lire ma présentation sous l'image)
L'art est le miroir de la société, l'image parfaite du niveau de conscience de l'être qui le pratique et le reflet de celui qui le regarde... Ma peinture est un regard sur le monde qui m'entoure, mon travail est une vision réaliste de ce qui m'apparaît de grand, de beau dans la nature et de ce qui m'inquiète dans la nature de l'homme et sa propension à vouloir tout dominer, exploiter, même ses semblables.
La machine à broyer les consciences est en marche, c'est le pourvoir de l'argent, la grenouille verte (terme employé par les Amérindiens pour désigner le dollar).
La pensée unique est à l'œuvre partout, en politique, dans l'uniformisation des cultures, en art avec la dictature de l'AC (Art Contemporain) et l'appauvrissement de la création.
Je tente ici d'apporter ma modeste pierre à l'édifice du changement, de la résilience, des alternatives possibles pour un monde plus respectueux de l'environnement et des différences, de la sobriété heureuse et partagée. A l'heure du pic pétrolier, de la gabegie organisée, du changement climatique, de l’extinction de milliers d’espèces animales et végétales, des organismes génétiquement modifiés et des nanotechnologies, il est temps de réveiller les consciences, de descendre de notre piédestal et de remettre au goût du jour l'aphorisme de Dostoïevski "la beauté sauvera le monde", j’y ajouterais l’empathie.
Ma peinture s'inscrit à la fois dans une mouvance réaliste et visionnaire. Elle peut s'apparenter au maxiréalisme, au surréalisme, à la peinture romantique, symboliste...
Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1983, inscrit à la Maison des Artistes à Paris depuis 1989, je crée des vitraux d'art pour les particuliers, les édifices publics et religieux en collaboration avec les ateliers Jean Salmon de Metz-Woippy depuis 1986.
J'anime également des ateliers de peinture à l'huile, de "relaxation créative" et de dessin pour un public adulte et pour des adolescents depuis 1989 en milieu associatif et dans mon atelier.
Depuis 2015, j'étudie la collapsologie en lisant des ouvrages de référence, ainsi qu'en écoutant des podcasts et des conférences sur Youtube ou d'autres suports internet sur le sujet. En réalité je me suis aperçu que j'étais collapsologue depuis plus de 40 ans. Avant GAÏA, Terre Mère, le tableau qui a tout déclenché j'appelais cela l'APOCALYPSE (dans le sens RÉVÉLATION, Prise de conscience du monde dans lequel on vit).
La Collapsologie est une nouvelle science, celle de l’étude de l’Anthropocène et de l’impact de l’activité humaine sur le Système-Terre. Période ayant débuté il y a environ 200 ans avec la révolution thermo-industrielle qui a précipité le monde hors de la période de l’Holocène, une période stable d‘environ 12.000 ans, vers une ère très instable devant faire face à de nombreux défis d’ordre environnementaux, sanitaires, sociaux, culturels…
J'ai écrit une conférence-projection-débat que je vais donner dans le Grand Est, partout où il me sera possible de la programmer.
Le premier objectif étant d'informer le grand public de ce risque décrit comme très probable par de nombreux organismes intergouvernementaux (GIEC Bunderswehr, Club de Rome...).
Le second but visé étant l’animation d’un débat autour des solutions possibles pour s’organiser afin de devenir résilient, en allant vers :
un changement de paradigme face à la croissance et à l’utilisation des énergies fossiles qui accélèrent le changement climatique…
À ce jour une dizaine de conférences ont été données dont une dans un Musée et deux en Bretagne. Me contacter pour toute information à ce sujet.
Bonne découverte, merci de votre visite.
B.A.
1- Vous sentez-vous, au sein de la Peinture, appartenir à une " famille picturale" et comment la définiriez-vous sur un plan esthétique ? (Quels sont les peintres, actuels ou pas, qui sont des références pour vous et pourquoi).
Si je devais décliner mon pédigrée en trois mots, je dirais, peintre réaliste et visionnaire et en deux mots, peintre témoin. Pourtant je ne me sens pas pouvoir entrer dans une ou deux cases à proprement parler. J’ai subi différentes influences. Ou plutôt j’ai eu divers maîtres qui m’ont donné le goût de la « belle peinture » et cela dans différents courants. La peinture visionnaire, qui trouve ses sources avec Bosch ou Grünewald, est aujourd’hui trop souvent tournée vers le mystique « New-Âge », ou le post-apocalyptique (Di Maccio, Kandel, Ugarte, Cat dont j’apprécie pourtant énormément la facture et l’esprit). La peinture réaliste trop descriptive (Corot, Courbet…) ne correspond pas tout à fait non plus à mon engagement de fond humaniste et écologiste plus ostensible. Le symbolisme de Böcklin et le romantisme de Friedrich sont plus fortement inscrits dans mon expression. Plus proche de nous j’ai beaucoup aimé le travail de Dali, de Magritte et mes débuts ont été très marqués par cette écriture psychédélique et métaphysique, ou même psychanalytique.
2- Faites-vous une différence entre un peintre professionnel et un peintre amateur ? Si oui, laquelle (en restant sur un plan esthétique), où vous situez-vous ?
Il y a une différence notoire entre la peinture d’un professionnel et celle de l’amateur, le premier a une capacité à décliner son travail, l’ambiance, le sujet avec la vision globale, tout est relié dans son travail, les vides et les pleins, les plans, la lumière, les couleurs… Le second travail le plus souvent de manière sérielle, ce qui se sent à la fois dans sa composition parfois trop lourde ou mal agencée et dans son travail de la lumière souvent plate et des couleurs trop souvent sorties du tube. Je m’estime être professionnel, tout en ne perdant pas de vue qu’il y a des amateurs qui gagnent à être connus et à développer leur sensibilité à travers leur art.
3-La Beauté fait-elle encore sens pour vous dans votre travail ? Si oui comment la définiriez-vous (attention un exemple n’est pas une définition) ? Si non pourquoi ?
La beauté est au centre de mon travail. Pour illustrer mon propos je paraphraserai ici Dostoïevski « la beauté sauvera le monde ». La définition de l’art et de l’esthétique a pris un tournant dangereux depuis le schisme de Duchamp. Lorsque je dénonce la folie de l’homme, ce que j’appelle « la machine à broyer les consciences », je donne une place primordiale à cette beauté, celle de la nature, celle qui s’exprime dans la diversité des formes, des idées, des cultures…
4- Comment et pourquoi avez-vous choisi votre lieu de travail (ville, région…)?
J’ai souvent déménagé dans ma vie et je travaille aujourd’hui dans mon douzième atelier ! Mon histoire, mes pérégrinations, mes thèmes, les différentes périodes qui structurent mon travail de peintre engagé sont intimement liés à ma vie amoureuse. Je pense aujourd’hui être installé avec la bonne personne, peu importe l’endroit. Ma carrière à l’instar de ma pensée n’est surtout pas régionaliste. Je me considère comme un citoyen du monde et ne me sens aucune attache à un lieu particulier. Notre planète est en danger, elle est devenue un grand village et nous sommes tous connectés et embarqués dans la même aventure du grand changement de paradigme de nos sociétés, le bouleversement de la masse critique…
5- Sur l'évolution de la Peinture, arrivez-vous à avoir une vision "internationale" de son état présent (en regardant le net par exemple) ? Comment vous informez-vous du monde de l’art ?
J’ai longtemps hésité à m’inscrire sur Face book, lors d’une biennale d’art visionnaire et fantastique « Chiméria » à Sedan, j’ai rencontré des artistes du monde entier (USA, Japon, Amérique du sud, Europe…) et ils étaient tous « branchés ». Je m’y suis mis et aujourd’hui, je partage des informations professionnelles avec de très nombreux artistes du même bord. J’ai pu constater que nous sommes finalement nombreux à faire perdurer l’amour du beau et du travail bien fait. J’ai une banque de donnée de plus de 500 artistes tous visionnaires, réalistes, surréalistes, fantastiques et symbolistes…
Le constat amer de l’hégémonie de l’AC tel que vous le décrivez et tel que nous le vivons tous dans notre quotidien professionnel n’en reste pas moins violent et d’actualité. Mais il y aurait tant à dire sur le sujet…
Bruno Altmayer Saint-Avold 57500